Courir dans la forêt de Fontainebleau est tout simplement un émerveillement.
Enfant et adolescent, j’ai passé de nombreux dimanches, à randonner avec mes parents qui pratiquaient la randonnée avec un groupe de randonneurs devenus depuis des amis.
Alors retourner dans la forêts de Fontainebleau quelques dizaines d’années après, était déjà pour moi un retour aux sources très symbolique. Je parle de la forêt de Fontainebleau, mais Vincent, notre guide dirait que le circuit des 25 bosses ne se situe pas dans la forêt de Fontainebleau mais bien dans la foret du Massif des 3 Pignons, et il n’aurait pas tort.
Cette forêt est tout simplement magique. L”imagination de chacun est au rendez-vous des ces rochers de gré aux formes évocatrices, comme la Tortue ou le Diplodocus pour les plus connus et les plus reconnaissables. Le chemin serpente dans ces amas de roches, vestige de la mer Stampienne puis de l’érosion qui a suivi. Il passe tantôt dans des sous-bois puis au travers de clairières sablonneuses. Le décor est féerique, poétique, la diversité des essences, ces arbres que l’on dirait des bonsaïs et qui s’accrochent sur la moindre faille terreuse d’un rocher, c’est une expérience pour le runner ou pour le randonneur tout simplement exceptionnelle.
Et partir pour courir les 25 bosses, même si l’on est souvent au pas, notamment dans les montées dont certaines s’apparentent plus à de la varappe qu’à du trail, représente un exercice qui pour certaines bosses peut s’avérer assez technique.
Nous avons couru ces 25 bosses un samedi, pendant les vacances de pâques, et nous n’étions pas seuls. J’imagine le nombre important de randonneurs et de trailers qui peuvent se côtoyer un jours férié ou un beau dimanche ensoleillé.
Vincent notre collègue qui connait bien la forêt et particulièrement le circuit des 25 bosses s’est transformé en guide pour cette occasion et nous a proposé de réaliser le parcours dans le sens inverse, à savoir débuter par les dernières bosses, afin d’achever le parcours sur des bosses moins exigeantes. Une bonne occasion de se mettre immédiatement dans le bain.
4h30 plus tard et une bonne pause déjeuner, les 25 bosses s’inscrivent à notre palmarès, avec un chrono que nous préférons taire, on marche plus que l’on court surtout lorsqu’il s’agit de se faufiler entre les rochers. Mais je ne vous en dit pas plus, regardez plutôt notre récit vidéo :
Leave a Reply