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Category: Races Debriefing

Marathon de Paris 2018

Les marathons se suivent et pour moi, ils se ressemblent.

Pourtant, j’ai amélioré mon RP de 19′ par rapport à l’édition précédente de 2017. On pourrait se dire Wahou, pas mal. Mais quand on fait son second marathon en plus de 5 heures, on ne la ramène pas…

Alors oui, un marathon qui ressemble au précédent car à nouveau, des crampes, dès le 18ème kilomètre. C’est beaucoup trop tôt. Un truc insensé, que je ne m’explique pas car sur des semis par exemple, cela ne m’arrive jamais. D’ailleurs cela ne m’arrive et ne m’est arrivé sur aucune course, quelque soit son type et sa distance, hormis mes deux marathons. Alors comment expliquer ce phénomène de crampes. la faute aux boissons glucidiques. C’est peut-être un début d’explication car en faisant l’inventaire, je me suis rendu compte que la seule chose qui différencie toutes mes courses avec mes deux marathons à crampes, c’est la consommation de boissons glucidiques pendant les 3 jours qui précèdent le marathon. En effet, pour mes autres courses, je ne consomme aucune boisson spécifique aux efforts de longue durée. C’est peut-être cela le problème. Un réserve glucidique trop importante au démarrage qui fond comme neige au soleil et au bout d’une vingtaine de kilomètres, le réservoir est à sec.

Ne sachant pas vraiment quoi tirer comme conclusion de ces histoires de crampes, j’ai tout simplement décidé, pour en avoir le cœur net, de courir un nouveau marathon, peut-être en fin d’année, avec une préparation physique identique mais sans consommation de boissons glucidiques les jours qui précèdent ni de boissons antioxydante pendant la course qui visiblement n’ont eu aucun effet. Et là on verra bien.

Quoiqu’il en soit, rendez-vous est pris pour le Marathon de Paris 2019, je suis inscrit ! Et cette fois ci, j’espère bien que les crampes resteront au vestiaire, au fond du casier.

Le Semi Marathon de Paris 2018

Décidément, le semi de paris se court sous la pluie. L’édition 2017 s’était déroulée sous une météo cataclysmique, pour preuve, il n’y avait plus de sas organisés à 15′ du départ, tout était open tellement la pluie et le vent s’abattaient sur le château de Vincennes.

Cette année, la pluie était plus douce, moins glaciale, mais surtout il n’y avait pas de vent et tout coureur appréciera. Pour autant, on aurait préféré courir sous le soleil, même à cette température de moins de 10°C, même si c’est la température idéale pour réaliser un RP. Au final il ne manquait que le soleil pour que cette édition soit parfaite.

C’est un beau parcours, très roulant hormis quelques faux plats ascendants et bien entendu les petites cotes à la sortie des tunnels sur les quais en revenant par Bercy vers le bois de Vincennes, mais pour ma part c’est ce que j’affectionne particulièrement car c’est là que je reprends quelques places sur toutes les courses où il y a ce type de profil.

Une course malheureusement qui se termine moins bien qu’elle n’avait débuté en ce qui me concerne, car au 16ème kilomètre, une douleur à la hanche puis aux lombaires m’a contraint, pour la première fois sur une telle distance, à alterner la marche et la course pour les 5 derniers kilomètres. A un mois du Marathon de Paris, cela n’est pas de bon augure…

 

Le Issy Urban Trail 2018

Cette course est tout simplement magique. C’est une des premières courses de l’année, sur route ouverte, aux prémices de l’hiver et pour pimenter le tout, elle se déroule de nuit.

Plusieurs courses sont proposées, mais avec Audrey, Ratanak, Brigitte et Marion, nous avons choisi cette année  le 15 kilomètres solo. Chloë restera avec l’organisation, comme bénévole, et on la retrouvera à l’arrivée, organisée cette année au chaud, mais là je vais trop vite !

Le départ s’effectue à quelques mètres de la gigantesque sculpture de Jean Dubuffet, La Tour aux Figures, encore plus énigmatique à la lueur des centaines de frontales des runners massés devant le portique de chronométrage, sponsorisé par Brooks.

 

Pile à l’heure, nous prenons le départ à 21h30, et traversons tout le parc de l’île Saint-Germain. Ça glisse pas mal, on voit bien que nous ont précédé sur le parcours les marcheurs et coureurs des épreuves précédentes qui ont un peu massacré sans le vouloir le début du parcours car le sol est très détrempé..

On quitte l’île, on traverse la seine dont la crue est impressionnante cette année et nous voilà déjà au pied de la route des gardes, que nous ne prendrons pas puisque nous tournons à gauche pour rejoindre le fameux sentiers des pucelles, 250 mètres à 16%. On ne fait pas les malins. Il parait qu’Audrey, quelques encablures derrière nous avec Brigitte et Marion, n’était pas ravie. Seuls quelques jeunes runners intrépides et bien affûtés ne marcheront pas. Pour notre part, marche rapide et retour à la course, dès que la déclivité nous le permet.

Ensuite, nous traverserons le jardin botanique, expérience fantasmagorique, car à la lueur de nos frontales, les massifs et les arbres prennent des formes surréelles. On dirait des géants immobiles qui nous regardent passer, médusés par ce cortège énigmatique de lucioles géantes.

Ce qui est vraiment plaisant dans cette course c’est que l’on passe son temps à monter et descendre les coteaux de la ville d’Issy-les-Moulineaux. On peut dire qu’on ne s’ennuit pas. Et lorsque l’on redescent complètement au niveau de la mairie d’Issy-les-Moulineaux, et bien croyez-moi, nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car dès que l’on prend à gauche, ça remonte de nouveau. Les bénévoles sont présents à chaque passage piéton, la plupart vêtus de leurs gilets jaunes “Karl Lagerfeld”… et ils n’ont de cesse de nous encourager. Ce sont eux les héros de cette course, car immobiles, ils ont du souffrir du froid, ce qui n’était pas notre cas. Les automobilistes dans l’ensemble jouent le jeu et patientent, eux aussi, certainement surpris de voir une horde de coureurs, équipes de frontales, déambuler dans leur ville en pleine nuit, sous une petite pluie fine bien glaciale.

Les sensations sont là, c’est certainement ce qui fait que cette course est tant appréciée par les participants. Le froid (même si nos équipements se sont révélés très efficaces), une légère pluie par instant, la nuit qui ajoute aux sensations particulières bien entendu, et puis le calme dans les rues d’Issy-les-Moulineaux. Tous nos sens sont en éveil et nous n’avons pas forcément l’habitude de conditions de courses comme celles là.

Cette épreuve est aussi une occasion de découvrir, ou redécouvrir Issy-les-Moulineaux, pour ceux qui y habitent, ceux qui habitent les localités voisines, ou bien comme Audrey et Ratanak ceux qui habitent bien plus loin, et qui ont fait l’effort de venir à Issy.

Après des côtes, des descentes, des marches, qu’elle ne fût pas notre surprise lorsqu’à 1,5 K de l’arrivée, nous nous entendons dire “encore 200 mètres et c’est fini…”. Certains semblaient furieux de cette tromperie sur la distance, d’autres plutôt ravis de s’affranchir des derniers kilomètres. Pour notre part, avec Ratanak, nous avions plutôt imaginé lâcher les chevaux à ce moment là. Du coup c’était un peu raté. Et puis pour couronner le tout, à 150 mètres de l’arrivée, voilà ma GoPro qui passe en mode photo rafale, ce qui m’a contraint de m’arrêter, et de relancer ma caméra via l’Apps de mon smartphone, autant dire que cela m’a coûté à minima une bonne minute. Mais au final cela n’est rien face au plaisir d’avoir capté cette course en vidéo, et de vous la faire partager sur ce blog, et sur Instagram.

Quelques mots concernant l’arrivée qui, contrairement à l’édition précédente, se déroulait dans la Halle des Sports Christiane Guillaume, le même gymnase où nous avions déposé nos consignes  mais qui n’était pas le lieu de départ de la course. Là nous attendait, le speaker, mais aussi un DJ avec une ambiance clubin, et bien entendu, notre bénévole préférée, Chloë dernière les stands de ravitaillement.

Au final, je pense que si j’ai raté un truc sur cette course, c’est après l’arrivée, en longeant les stands de ravitaillement, je me suis rué sur le chocolat chaud, puis j’ai découvert qu’il y avait de la soupe, à laquelle ma gourmandise et mon estomac vide n’ont su résister. Le sucré avant le salé, un peu comme si on courrait en moonwalk !

 

 

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